Le Lexovien, Sébastien Lucas a visité mardi, le « Song of the Whale », bateau dans lequel dix chercheurs travaillent pour l’association Ifaw.
Un musicien lexovien au secours des baleines
Sébastien Lucas, jeune Lexovien, a composé la musique du clip du Fonds international pour la protection des animaux, l’Ifaw.
C’est par hasard que Sébastien Lucas, Lexovien de 27 ans, est devenu le compositeur musical d’un clip sur les baleines de l’Ifaw (Fonds international pour la protection des animaux). Il y a quatre mois, il découvre, sur le site Internet de l’association, un film qui dénonce la pêche à la baleine. Passionné depuis l’enfance par ces cétacés qu’il appelle « les anges de la mer », les images le choquent. « Ce film montrait ce que subissent les baleines : une extermination. Elles sont encore vivantes quand on les ouvre à la tronçonneuse et qu’on les vide », dénonce-t-il. Révolté, « avec l’élan d’un coeur déchiré », Sébastien Lucas se plonge, alors, dans la composition d’une mélodie, sur son ordinateur. Et la chance lui a souri. « J’ai contacté Ifaw. Coïncidence, ils cherchaient une musique pour leur nouveau clip. La mienne leur a plu. J’ai été sélectionné. » Le film a été présenté, mardi dernier, à La Rochelle, lors d’une conférence de l’association et devrait être diffusé prochainement à la télévision. Le jeune Lexovien est, aujourd’hui, un fervent militant de l’association. « 26 000 baleines sont tuées chaque année. En majorité par les Japonais. Tous ces massacres pour récupérer des Oméga 3, des aphrodisiaques sexuels ou pour des expérimentations scientifiques. Il faut arrêter ça maintenant », s’indigne-t-il. Depuis le clip, il multiplie les projets avec Ifaw (la réalisation d’un logo musical et d’une bande-son pour la radio). Il souhaite également mobiliser la Normandie : « Rien n’a été fait dans la région. J’aimerais créer un bureau de l’association à Lisieux ». Quand on lui demande quel rôle il peut jouer dans ce combat, Sébastien Lucas se veut optimiste : « J’ai la certitude que la musique est vecteur d’émotions profondes et j’espère qu’elle permettra d’éveiller l’humanité face à cette extermination des baleines ».
Sabrina RIBEIN